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26 septembre 2009

Je t'aime à la folie...

donc, tu m'appartiens, tu ne peux pas me quitter, si tu me quittes je suis capable de faire une folie !

 

Divorces douloureux, violences conjugales, crimes passionnels...

 

Je ne vois pas ce qu'un crime peut avoir de passionnel, quand on aime, on ne tue pas, on ne bat pas, on accepte difficilement, peut-être, mais on n'a pas le droit de se croire "possesseur" à vie et de la vie de l'autre.

 

Bien souvent, c'est la jalousie qui pousse à des actes irrémédiables, le manque de confiance (en soi, plus qu'en l'autre) et aussi une possessivité absurde.

 

Accepter que l'être aimé puisse un jour partir est certainement insupportable mais personne n'a le droit de l'emprisonner, le menacer ou le retenir d'aucune façon.

 

Les crimes passionnels sont souvent commis par des hommes (si on peut dire) mais les femmes ne sont pas de reste. Elles sont expertes dans le chantage au suicide et cette façon de retenir le mari infidèle n'est guère plus honorable. Comment peut-on se satisfaire de la présence forcée de quelqu'un qui n'a plus de sentiment, qui reste là par contrainte et dont les pensées et l'amour sont ailleurs ?

 

La violence est malheureusement trop courante et n'a pas de milieu plus favorable qu'un autre. Une insulte, une gifle, un coup plus fort et c'est l'escalade sans fin qui va parfois jusqu'à la mort.

 

 

La jalousie a poussé un homme qui semblait "normal" (inutile de le nommer, vous aurez certainement compris de qui je veux parler) à battre sa compagne avec une brutalité digne d'un pervers, à la laisser agoniser sans aucune pitié et à se lamenter sur son propre sort après ce geste lâche et écœurant. Condamné à huit ans de prison, il sortira après quatre ans de "conduite exemplaire". Ces derniers mots me font bien rigoler, quelle conduite peut être exemplaire en prison, à part une conduite "normale" ?

 

Et le voila protégé à sa sortie, planqué pour que l'on ne vienne pas l'importuner, le pauvre, il a payé, pas très cher, mais la justice estime que c'est suffisant.


 

 

Et comme il n'y a pas assez de place pour tous les voyous en prison, on estime que certains peuvent rester en liberté, inutile de s'inquiéter, ils ne sont pas dangereux, jusqu'à la prochaine...

 

 

Violences conjugales : mal universellement partagé

C’est un mal qui traverse les époques, qui ne connaît ni frontière, ni couleur de peau, ni religion.

Une seule race est capable de l’engendrer : l’humain.

 

 

 

 

 

*********

 

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Commentaires
M
Bonsoir,<br /> <br /> C'est tout à fait ça, l'amour de sa propre personne, de son égo qui en prend un sacré coup lorsque la proie ose se détourner de ces malades mentaux.<br /> <br /> Merci pour votre visite, à bientôt !
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L
"Il s'agit bien d'un crime d'amour oui, mais d'un crime d'amour propre" telle a été la conclusion du procès qui a vu la condamnation à 12 ans de prison de l'assassin de ma cousine. 33 ans, pleine de vie et elle avait eu l'audace de vouloir échapper à son emprise. <br /> Oui, crime d'amour propre ...
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M
Bonsoir,<br /> <br /> Merci ! <br /> <br /> Bonne soirée, à bientôt !
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C
Exellente fin de semaine?merci pour tes visites.
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M
Bonjour,<br /> <br /> La justice des hommes, pour les hommes...<br /> Ca commence à changer mais c'est pas encore gagné, les femmes violées sont toujours suspectes.<br /> <br /> Merci pour votre visite, à bientôt !
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