Violence

Hier, aux actualités :

Une femme agresse une institutrice qui lui reprochait ses retards journaliers. Cette personne n’a pas supporté, elle s’est sentie insultée, humiliée, la pauvre. Vous vous rendez compte de l’insulte ! C’est intolérable d’entendre de tels propos !

On se demande parfois pourquoi la violence est perpétrée par des enfants de plus en plus jeunes, il n’est pas nécessaire de chercher bien loin la réponse. L’exemple est tout proche, sous leurs yeux.

« Un enfant de quatre ans  blesse sa nourrice à coup ce fusil, elle lui avait malencontreusement marché sur le pied » ICI

« Une adolescente s’acharne sauvagement sur son amie à coups de marteau, lui reprochant de lui avoir « volé » son copain (qui était SA propriété) »  LA

« Un lycéen attaque son professeur à coups de couteau »

Quand on écoute les actualités, il ne se passe pas un jour sans que l’on se trouve confronté à des faits de ce genre. C’est devenu courant, rien ne nous étonne plus. Des enfants de plus en plus jeunes menacent, frappent et en viennent à tuer sans aucune hésitation. Ils ne trouvent pas de barrière entre bien et mal, ils agissent d’instinct, sans se poser de question.

A qui la faute ?

Comments

[PASSANTE]

J'y pense souvent, je me pose la question en tous sens, et les réponses que je trouve sont-elles les bonnes? je n'en saurai jamais rien. Mais je constate:

- que dans les années 60 le livre du Dr Spoch: "Comment soigner et éduquer son enfant" s'est vendu à des millions d'exemplaires et a été traduit en 30 langues. toute une génération a été imprégnée de principes qui, trop souvent, ont abouti à la catastrophe. Il enseignait qu'il fallait une tolérance absolue, la liberté aux souhaits de l'enfant, ce que trop ont traduit par un "laissez faire et laissez dire". L'auteur s'en est rendu compte lui-même puisqu'en 1970 il a écrit d'autres ouvrages ou il remettait en question ses propres avis et s'élevait contre la "permissivité". Mais le mal était fait. Habitués à agir à leur gré, les jeunes devenus adultes ont eu des enfants, mais non plus de règles. Ce fut certainement le début d'une débâcle de l'autorité parentale. Ajoutons-y la télévision vue à n'importe quel âge et trop souvent à n'importe quelle heure e sur n'importe quel sujet, la violence, l'agressivité qui sont des exemples journaliers qui imprègnent ls jeunes esprits, la pornographie accessible, le féminisme qui a donné aux femmes une certaine égalité avec les hommes mais néanmoins un surcroît de travail. Comment, rentrant à la maison éreintées, peuvent-elles tout surveiller: l'évolution de leur fils, le d^ner sur le feu, la télévision et son programme, et j'en passe, bien entendu.
J'arrête, car je prendrais toute la place! Excuse-moi, mazed, d'voir été si longue!

[lecracleur]

AVANT sans etre trop passéiste ,il y avait le respect enseigné , l'instruction civique, des centres d'apprentissages PAS DE TELE ou peu les parents se sentaient responsables de leurs rejetons , il y avait du TRAVAIL en nôtre pays le chômage voulu par les décideurs , les délocalisations , la pauvreté s'est installée avec son cortège de nuisances

[Libérienne]

Moi je dirai que c'est le constat d'un énorme mal être de notre société...
Ces jeunes sont paumés, et n'ont peut être pas la chance d'avoir un soutien parental, ou tout simplement ne sont pas entendu ou compris.

Je ne pense pas que ce soit du aux effets des jeux, bien au contraire, le fait d'y jouer pourrait être un moyen de se défouler, de cette agressivité qu'il y a en eux.

C'est un sujet qui demande un long débat mais qui fait peur aux parents qui ont des enfants. Ce serait presque une honte de dire que son enfant est agressif, alors que parfois il suffit de si peu pour soulager ce gosse.